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Le traitement de cancer de la thyroïde

Après la phase diagnostique, votre situation est discutée au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui rassemble au moins trois médecins de spécialités différentes. Selon le type de cancer thyroïdien qui a été diagnostiqué et en fonction de votre état de santé, les médecins pourront vous faire une proposition de traitement. Celle-ci est décrite dans un document appelé programme personnalisé de soins (PPS) qui comporte les modalités des différents traitements proposés ainsi que les coordonnées des membres de l’équipe soignante. Le PPS peut évoluer au fur et à mesure de votre prise en charge en fonction de votre état de santé et de vos réactions aux traitements. (1,2)

Les objectifs de la prise en charge thérapeutique seront de réduire le risque de complications et de séquelles, de préserver votre qualité de vie et de vous accompagner au mieux dans la gestion de votre maladie. (3)

En général, la prise en charge des cancers de la thyroïde comprend 3 types de traitements : la chirurgie, l’irathérapie (traitement à l’iode radioactif) et l’hormonothérapie. En fonction de la situation et du type de cancer, ces 3 traitements pourront être associés ou non. (1,2)

La chirurgie est le traitement de référence du cancer de la thyroïde. Le plus souvent, elle consiste à enlever la thyroïde (thyroïdectomie totale) mais dans certains cas, un seul lobe de la thyroïde est retiré (lobectomie ou lobisthmectomie). Pendant l’opération, les ganglions lymphatiques proches de la thyroïde peuvent également être retirés (curage ganglionnaire). Il est impossible de retirer complètement tout le tissu thyroïdien, certaines parties de l’organe étant trop proches de vaisseaux sanguins ou de nerfs. Les tissus de la thyroïde qui subsistent après la chirurgie pourront être détruits dans un second temps par irathérapie. (1)

L’ensemble de ce qui est a été retiré lors de l’intervention chirurgicale est ensuite analysé pour déterminer plus précisément les caractéristiques de la tumeur. Le résultat de ces analyses est généralement connu 1 à 3 semaines après l’opération. (1)

Ce traitement consiste en la prise par voie orale d’iode radioactif, on l’appelle également « radiothérapie interne ». Les cellules thyroïdiennes qui ont subsisté après l’intervention, qu’elles soient cancéreuses ou non, vont capter cet iode radioactif. Les rayons qui sont émis vont endommager les cellules thyroïdiennes jusqu’à ce qu’elles soient détruites au bout de plusieurs semaines ou mois. (1,2)

L'irathérapie se déroule à l’hôpital, au cours d’une hospitalisation de quelques jours en chambre radioprotégée, c’est-à-dire qui ne laisse pas passer le rayonnement radioactif. Ce traitement est en général programmé dans les mois qui suivent la chirurgie. Il est administré une seule fois mais peut être répété si nécessaire. Avant la sortie de l’hôpital, une scintigraphie est réalisée afin de visualiser les parties du corps sur lesquelles l'iode radioactif s'est fixé. Cet examen permet de détecter une éventuelle propagation de la maladie et d’adapter la suite du traitement. (1,2)

L’irathérapie n’est pas proposée lors de la prise en charge d’un cancer médullaire ou d’un cancer anaplasique de la thyroïde car les cellules impliquées dans ces types de cancer ne fixent pas l’iode, un traitement à l’iode radioactif n’est donc pas utile. (1)

Le traitement hormonal ou hormonothérapie est mis en place de manière systématique après la chirurgie ou après le traitement à l’iode radioactif. Il consiste à prendre des hormones thyroïdiennes de synthèse sous la forme d’un médicament à prendre une fois par jour par voie orale. Ce traitement vient remplacer les hormones naturelles qui étaient produites par la thyroïde avant qu’elle ne soit retirée lors de la chirurgie. (1,2)

L’hormonothérapie peut agir de deux façons selon la dose employée :

  • à dose normale, elle remplace l’action de la thyroïde, on parle d’ « hormonothérapie substitutive ».
  • à dose élevée, elle remplace l’action de la thyroïde et vise en plus à limiter le développement des éventuelles cellules cancéreuses restantes. On parle alors d’ « hormonothérapie frénatrice ». En effet, administrer un taux élevé d’hormones thyroïdiennes permet de garder la TSH à un taux bas. La TSH est une hormone produite par une glande du cerveau, l’hypophyse, qui agit sur la thyroïde en stimulant la production d’hormones thyroïdiennes. (1)

L’hormonothérapie nécessite un suivi basé sur des analyses sanguines régulières pour ajuster la dose d’hormones à prendre. (1)

Cette thérapie est peu prescrite au cours du cancer de la thyroïde. Elle consiste à diriger sur la région du cou des rayons radioactifs produits par une machine, d’où le « terme de radiothérapie externe ». Elle peut être utilisée lorsque le traitement à l’iode radioactif (radiothérapie interne) n’a pas permis de détruire la totalité des cellules thyroïdiennes cancéreuses et qu’il est impossible de les retirer par la chirurgie. (1,2)

Les traitements médicamenteux

Dans certains cas les médecins peuvent avoir recours à une chimiothérapie ou à des thérapies ciblées. (1) Les thérapies ciblées sont des médicaments utilisés en cancérologie, utilisés seuls ou en association avec d’autres traitements. Ils visent à bloquer la croissance ou la propagation des cellules tumorales en « ciblant » des caractéristiques moléculaires spécifiques de la tumeur. Celles-ci ont pu être recherchées lors de la phase diagnostique. (4)

Dans le cadre du cancer de la thyroïde, il est aujourd’hui établi que des mutations des gènes BRAF (en cas de cancer papillaire ou anaplasique), RAS (en cas de cancer papillaire) ou RET (en cas de cancer médullaire ou de cancer papillaire) peuvent être à l’origine du développement tumoral et constituer ainsi des cibles thérapeutiques. (5)

Après le traitement

Après la phase de traitement, l’équipe soignante continue à vous accompagner grâce à :

  • une surveillance médicale, en lien avec votre médecin traitant, pour s’assurer de l’efficacité des soins et pour adapter le dosage en hormones thyroïdiennes de synthèse.
  • un soutien psychologique si vous en ressentez le besoin.
  • un suivi pour la reprise de votre activité professionnelle, en lien avec la médecine du travail. (1)

Vous pouvez également trouver des informations et du soutien auprès de La Ligue contre le cancer au 0 810 111 101. L’Institut National du Cancer (INCa) propose également un service téléphonique (Cancer Info Service 0 810 810 821) qui permet d’obtenir en toute confidentialité des informations sur les aspects médicaux, pratiques, psychologiques, juridiques et sociaux de la maladie. (6)

Glossaire (1) :

Ganglion lymphatique : petit renflement le long des vaisseaux lymphatiques. Souvent disposés en chaîne ou en amas, les ganglions sont soit superficiels (dans le cou, l’aisselle, l’aine), soit profonds (dans le pelvis, l’abdomen, le thorax). Ils assurent un rôle essentiel dans la protection du corps contre les infections ou les cellules cancéreuses.

Scintigraphie corps entier : examen qui montre des images des cellules thyroïdiennes dans le corps. Cette technique d’imagerie utilise de l’iode faiblement radioactif, non toxique, qui, une fois injecté, se fixe sur les cellules thyroïdiennes qui sont repérées sur un écran. Une scintigraphie permet de contrôler l’absence ou la présence de cellules thyroïdiennes cancéreuses dans le corps.

Réferences:

  1. Institut national du cancer. Les traitements des cancers de la thyroïde. Collection Guides patients. Juillet 2013.
  2. Assurance Maladie. Site internet https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-thyroide/traitement et https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-thyroide/surveillance-medicale-vie-quotidienne.
  3. Haute Autorité de Santé. Guide ALD 30 - Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique. Cancer de la thyroïde, mai 2010.
  4. Institut National du Cancer. « Qu’est-ce qu’une thérapie ciblée ». Collection Guides Patients, janvier 2015.
  5. Onco-Occitanie, réseau régional de cancérologie. Référentiel de biologie moléculaire, 2020.
  6. La ligue contre le cancer. Le cancer de la thyroïde. Collection Grand Public. Edition actualisée janvier 2010.
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